De manière très schématique, on peut anticiper les évolutions suivantes :
Distribution de processeurs numériques et de dispositifs de communication sans fil au sein de tous les objets : électroménager, voitures, téléphones portables, avions, montres à poignet, etc. Les écrans et claviers deviennent inutiles dans ce contexte.
Évolution des interfaces radio, destinées à être pilotées par logiciel et intégrant un « agent intelligent ».
Reconfiguration permanente des réseaux assurant flexibilité et adaptabilité de « réseaux locaux ».
Apparition de 4 formes de réseaux sans fil « adhoc », c'est à dire reconfigurables en permanence :
On devrait donc assister dans les années qui viennent à un développement sans précédent des communications sans fil, même dans les pays où les taux de diffusion du téléphone mobile ont déjà dépassé 100%. Or, pour que ces perspectives se réalisent, il faut que les techniques de communication sous-jacentes puissent suivre le rythme de progrès qu'autorise la micro-électronique et qu'elles aient la versatilité nécessaire à des caractéristiques d'usage très diversifiées en terme de débit, de qualité de service, de rapidité de temps de réponse, d'interopérabilité et d'interconnexion des réseaux. Les perspectives de recherche en matière de communications sont donc gigantesques, et il est grand temps que se mette en place, en France, un centre d'excellence dans les communications ayant la taille critique pour accompagner tous ces défis.